Aller au contenu principal
Autres objets choregraphiques

Les Tentatives d’épuisements

Les Tentatives d’épuisements

On peut très bien voir dans les Tentatives d'épuisements une clé de voûte de l'exploration artistique d'Aurélie Gandit et la compagnie Callicarpa. Des Visites dansées à des spectacles tels qu'Histoires de peintures ou (a)musée, le texte est un outil central du travail de la compagnie depuis sa création en 2007. Le mot et le mouvement dansé cherchent leur agencement mutuel autour d'œuvres d'art à propos desquelles on cherche à articuler une vérité. Menées de 2014 à 2015, les Tentatives d'épuisements empruntent leur titre à Georges Perec, lequel nommait ainsi l'expérience d'écriture dans laquelle, assis en terrasse sur la place Saint-Sulpice, à Paris, il tentait de décrire « ce qui se passe quand il ne se passe rien ».

Les Tentatives d'épuisements consistent en la lecture continue et ininterrompue d'écrits théoriques par des performeur•euses sollicités pour incorporer les textes jusqu'à atteindre un point-limite, dans le mouvement et dans les mots. Inspirée de la méthode Feldenkrais, la chorégraphie fonctionne dans un ensemble de partitions capables de générer du mouvement à l'envi durant des heures de lecture. Situés hors des cadres traditionnels du théâtre, ces objets chorégraphiques radicaux poussent les mots et le mouvement dans un déséquilibre en miroir pour y puiser une substance par-delà le sens.

Tentatives d'épuisements (1) : théorie pratique

Tentatives d'épuisements (2) : éplucher le corps