État des lieux, les visites dansées pour l’architecture
Prolongeant l'exploration des Visites dansées, les États des lieux font dialoguer le corps avec l'architecture. Aurélie Gandit adapte la danse à chaque lieu, sa forme, sa fonction et ses qualités propres. Elle écrit avec et pour les lieux mêmes de la visite. L'articulation mouvement-voix préside : d'un côté le•la guide, de l'autre, l'interprète — sans oublier la déclinaison possible de ces visites architecturales pour un groupe de danseur•euse•s amateur•trice•s. Toujours, le corps des participant•es eux•elles-mêmes est chorégraphié, mis en jeu dans son rapport à l'espace.
Les États des lieux s'attachent à trouver des modes de dialogue entre le corps et l'espace, des vibrations communes et des résonances. Il s'agit de faire corps avec le lieu, de répliquer par le mouvement chorégraphié les lignes, les plans et les volumes imaginés par l'architecte ou le•la paysagiste. Ou bien, pourquoi pas, de dévoiler des qualités inattendues, effets du temps ou des accidents. Comme devant un tableau. À la différence qu'ici, c'est l'espace même de la visite qui est travaillé, objet d'étude et de fascination dans toutes ses dimensions.